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Echéance électorale : La santé au cœur du débat
Publié dans Albayane le 23 - 10 - 2011

L'échéance électorale approche plus vite qu'on ne le pense. Le 25 Novembre 2011 est une date attendue, désirée par les uns, crainte par d'autres, c'est le rendez-vous qui va permettre au Maroc d'entamer un nouveau départ dans le cercle très restreint des pays qui ont choisi la véritable démocratie.
A cette occasion, les différents partis politiques étalent au grand jour leur programme électoral respectif en direct lors d'émissions TV. S'agissant de la santé, un secteur très important qui suscite le débat depuis des années et qui est au centre des préoccupations des citoyens, ne pouvait donc que retenir l'attention. La TV 2M lors de l'émission «questions électorales» du Mercredi 19 Octobre 2011 a justement abordé ce problème avec les représentants de deux formations politiques, en l'occurrence l'USFP et l'UC.
Beaucoup de choses importantes ont été dites au cours de cette émission, l'USFP comme l'UC sont unanimes pour reconnaître que des progrès ont été réalisés, mais que dans un secteur aussi complexe que celui de la santé, il reste énormément à faire.Notre analyse sur le sujet.
A quelques jours de l'échéance électorale, que peut-on dire du secteur de la santé ? Quelles sont les réformes entreprises ? Quelles sont les réalisations réussies ? Quelles sont les forces et les faiblesses de ce secteur ? En d'autres termes, quel bilan peut-on faire aujourd'hui de la santé au Maroc ?
Malgré un contexte d'amélioration global de la santé (amélioration des conditions de vie, eau potable et électrification, assainissement, meilleure hygiène de vie, progrès des prises en charge médicales des pathologies, personnel qualifié, médicaments disponibles en quantité et en qualité, haute technologie ) et malgré la mise en œuvre effective du grand chantier de l'assurance maladie obligatoire (AMO), force est de constater que les disparités dans l'accès aux soins entre régions sont toujours criardes et très pénalisantes. Les premiers à souffrir de ces disparités sont les populations les plus démunies, les plus pauvres, celles et ceux qui n'ont pas les moyens de se faire soigner dans le secteur privé et qui de ce fait sont contraints de s'adresser aux hôpitaux publics pour espérer bénéficier d'une prise en charge.
Ces disparités sont beaucoup plus marquées au niveau du monde rural où par endroits existe un désert médical. Ni dispensaire, ni médecin, ni infirmier, rien, le vide. Même chose dans certaines zones périurbaines qui pâtissent chaque jour de ces inégalités qui ne contribuent pas à assurer le droit à la santé à tous nos concitoyens.
L'hôpital public et les pauvres
L'hôpital public occupe une place originale au carrefour de l'entreprise et de l'administration .Il y a à l'évidence un réel paradoxe à vouloir appliquer au sein des hôpitaux les mêmes critères de gestion que ceux des entreprises car cette approche remet inévitablement en question l'égalité dans l'accès aux soins pour tous qui est un droit fondamental de tout citoyen comme le stipule l'article 31 de la nouvelle constitution. En effet, c'est une réalité avec laquelle les responsables, les gestionnaires des hôpitaux publics doivent désormais s'adapter. Les directeurs des différents hôpitaux doivent avoir présent à l'esprit que l'hôpital remplit une mission de service public et qu'à ce titre, il est tenu d'accueillir et de soigner toute personne qui s'y présente quelle que soit la gravité de son état ou ses possibilité financières.
Mais malheureusement dans les faits, ce qui retient le plus l'attention, c'est sans conteste l'attitude arrogante, pour ne pas dire méprisable, de certains responsables au niveau de certains établissements hospitaliers, qui n'hésitent pas une seconde à écarter du circuit des soins de pauvres citoyens démunis. Cette situation, nous l'avons dénoncée à plusieurs reprises dans ces mêmes colonnes loin de toutes échéances électorales.
Nous savons que les scanners et autres IRM sont des gadgets médicaux «réservées» à une catégorie de malades et que rares sont les pauvres qui profitent gratuitement de ces examens, Quand à l'IRM, il faut prendre son mal en patience et attendre un hypothétique RDV qui peut aller jusqu'à 4 ou 5 mois. Vous avez largement le temps pour passer de vie à trépas
Dans cette histoire de scanner et d'IRM, les hôpitaux qui sont les plus concernés sont les centres hospitaliers de Rabat et Casablanca. Mais ils ne sont pas les seuls.
Dans le registre des anomalies, des insuffisances, il y a les services des urgences, sensés être la vitrine des hôpitaux, mais qui en réalité sont souvent loin de cette image car ils répondent incomplètement et mal aux besoins de santé des citoyens. Des pratiques inadmissibles ont souvent cours, ceux qui peuvent payer sont vite servis, les autres peuvent attendre.
Rendre au citoyen la confiance dans le système de santé
Rendre au citoyen la confiance dans le système de santé par l'amélioration de l'accueil, une meilleure information, plus d'écoute, une meilleure qualité des soins, la diminution des délais d'attentes au niveau des urgences, la propreté et l'hygiène des établissements de santé, la disponibilité des médicaments, la moralisation du secteur de la santé. Bref tout un tas de dysfonctionnements qui minent le secteur de la santé. Ce même constat a été évoqué lors débat sur la carte sanitaire. Mais nous sommes toujours au niveau de la case de départ
Parmi ces problèmes que nous avons toujours dénoncés sur ces mêmes colonnes, il y a lieu de rappeler encore une fois les difficultés d'accès aux soins de santé pour les plus démunis et pour la population en milieu rural, avec une mauvaise répartition de l'offre de soins sur l'ensemble du territoire.
La nomination aux postes de responsabilité de plusieurs médecins sans expérience avérée en cette période pré-électorale, en remplacement de ceux qui ont de grandes compétences, qui ont bénéficié de formation pointues, et pour lesquels le ministère de la santé a investi des sommes considérables, interpelle et devrait être prise en considération par la nouvelle équipe qui aura la tâche de gérer le ministère de la santé.
La gestion déplorable des hôpitaux publics qui souffrent à ce jour d'un manque de compétence managériale pour les directeurs des hôpitaux, les infirmiers chefs des services dont un grand nombre n'ont ni les compétences, ni le profil sont autant de défi qu'il faut relever .
La pénurie des personnels
Pour ce qui est des professionnels de santé, il y a une réelle insuffisance en quantité pour faire face à l'augmentation de la demande en soins. Les départs à la retraite ne sont pas toujours remplacés. Nous avons besoin de prés de 20.000 infirmiers.
La gestion est souvent caractérisée par une opacité qui est source de conflits sociaux internes, les affectations, les postes de responsabilité, les avantages et autres sont souvent octroyés en fonction de critères qui ne tiennent pas compte de la méritocratie.
Le nombre de médecins et celui des infirmiers dans notre pays est un autre sujet de préoccupation qui perdure dans le temps et plus exactement depuis 1986 date durant laquelle un certain ministre de la santé que Dieu ait son âme avait tout simplement décidé de fermer les écoles de formation des infirmiers. Il est utile de rappeler que le nombre de médecins dans notre pays avoisine à peu près les 16.000, mais il faut tenir compte des départs à la retraite anticipée, des démissions et autres, ce qui revient à dire que ce nombre est à revoir à la baisse. Idem pour les infirmiers, dont le nombre n'excède pas les 26.000 toutes options confondues, ce qui est loin, mais alors très loin de répondre aux réels besoins de notre population qui dépasse les 31 millions d'individus, pour une capacité litière estimée à plus ou moins 34.000 lits dont 80% pour le secteur public ! Cela se passe de tout commentaire.
Moralisation des hôpitaux
Autre point noir qui mine le secteur de la santé et qui pourra empêcher toute reforme digne de ce nom, c'est le phénomène de la corruption qui gangrène bien des structures sanitaires. Sur ce chapitre, le ministre de la Santé lui-même reconnaît l'étendue du mal.
S'ajoutent à cela la démotivation des personnels infirmiers, la gestion archaïque des équipements sophistiqués qui est génératrice de pannes répétées et de détérioration rapide, et qui a pour effet de déprécier davantage le système de santé.
Le gaspillage est aussi pointé du doigt que ce soit pour l'eau, l'électricité, le téléphone, les médicaments, les gaz médicaux (oxygène, protoxyde d'azote), les films radiologiques, le carburant....
Comme on le constate, la situation est peu reluisante, mais heureusement qu'il y à côté de ce tableau un peu sombre, des motifs de fierté qui poussent à l'optimisme.
Le budget de la santé : une véritable dérision
Les soins engendrent des coûts, ces derniers sont de plus en plus chers. Les pays qui ont à cœur la santé de leurs concitoyens consacrent une part importante de leurs richesses à la santé, cette part doit être au moins de 10 % du budget général de l'Etat. Au Maroc le budget de la santé n'est que de 5 % depuis des années.
Le budget du département de la santé reste en deçà de ce qu'il devrait être, avec 11 milliards de DH en 2011, dont 70% pour les salaires des personnels de santé et 30 % réservés à l'investissement, l'achat de matériel, de médicaments et autres, ce budget ne permet pas au ministère de la Santé de s'exprimer pleinement et de mener à bien tous ses objectifs au moment où plus de 10 millions de Marocains ne bénéficient d'aucune couverture médicale de type AMO ou autre , ils n'ont d' autre choix que de s'adresser aux services publics (hôpitaux, centres de santé) pour être soignés ou du moins prétendre à des soins gratuits.
Toujours dans le registre des faiblesses, il y a lieu de relever la persistance des cas de tuberculose, avec 26.000 nouveaux cas / an, la mortalité maternelle avec 132 décès pour 100.000 naissances vivantes, la recrudescence des IST qui touchent surtout les jeunes, 600.000 nouveaux cas /an
A côté de ces maladies, il y a les pathologies lourdes : maladies cardiovasculaires (première cause de mortalité dans notre pays où 10 millions de Marocains sont hypertendus), cancer (avec près de 40.000 nouveaux cas par an qui sont diagnostiqués). C'est dire que nous sommes face à un mal beaucoup plus profond et, malgré les moyens limités dont il dispose, malgré la complexité de la tâche à accomplir, le ministère de la Santé est loin d'avoir démérité et il n'est nullement exagéré de parler de miracle face à une situation aussi complexe.
Le ramed
L'Assurance maladie obligatoire (AMO) reste un très grand acquis qu'il convient de mettre en exergue. C'est l'événement phare de ce début du 21e siècle. Aussi est-il légitime de rendre ici hommage au ministère de la Santé pour le rôle déterminant que ce département a joué pour assurer la réussite de ce projet éminemment social dont les retombées seront bénéfiques pour l'ensemble de la population.
Le RAMED est aussi un autre signe de la bonne vitalité du secteur de la santé malgré le retard constaté dans sa mise en œuvre et qui prête à confusion On prévoit l'entrée en vigueur effective et la généralisation du RAMED pour fin Décembre 2011. Cela va permettre à plus de 8.5 millions de Marocaines et Marocains d'avoir accès aux soins dans les mêmes conditions que celles et ceux qui bénéficient de l'assurance maladie obligatoire, à la seule différence que ceux qui seront couverts par le RAMED ne pourront se faire soigner que dans les hôpitaux publics. Autre point important, le RAMED rapportera aux caisses des hôpitaux prés de 3 milliards de DH /an.
Des acquis et des perspectives
S'agissant des ressources humaines, il y a lieu de relever la création de 1200 postes budgétaires par an, consacrés au secteur de la santé, sur 7000 postes ouverts par l'Etat. La réforme hospitalière avance à pas sûr. Elle a concerné 17 hôpitaux publics, dont quatre nouveaux à Témara, Salé, Khénifra et El Jadida, pour une enveloppe financière de 1,8 milliard DH. Les doléances syndicales ont été satisfaites suite à un accord conclu entre le ministère et les syndicats les plus représentatifs Ainsi, il a été décidé l'instauration de la prime de garde et de l'astreinte, prime de responsabilité (qui tardent encore à voir le jour) et l'introduction de la prime de risque dans la retraite. Il concerne également l'adoption du statut des infirmiers et la création de l'emploi de médecin généraliste. En matière d'infrastructures, le nombre des centres d'hémodialyse est de 52 établissements. L'apport des ONG dans ce domaine reste toujours important. Un centre d'oncologie a également été ouvert à Oujda, en partenariat avec la Fondation Mohammed V pour la solidarité, et les travaux de construction d'un autre centre à Al Hoceima sont en cours. Un centre national d'oncologie pédiatrique ouvrira bientôt ses portes à Rabat. De même, un centre anti-douleurs et un centre national de transfusion sanguine moderne seront mis en place à Rabat pour améliorer l'offre de soins de la population. Et last but not least, un projet d'importance est en cours de réalisation à Rabat : il s'agit du centre des brûlés
Formation de 3300 médecins par an à l'horizon 2020 ?
Concernant toujours le volet relatif aux ressources humaines et afin de pallier l'insuffisance en médecins et infirmiers dans notre pays, le ministère de la Santé a décidé l'ouverture de 21 écoles pour la formation du personnel paramédical dont une à Nador et un établissement à Al Hoceima.
Cette approche vise la formation de 1850 personnes par an. De même, le nombre des médecins spécialistes formés par an est passé de 150 à 500 spécialistes. Par ailleurs, une école pour la formation des techniciens pour la maintenance du matériel médical a ouvert à Casablanca.
Toujours en ce qui concerne le volet relatif à la formation des médecins, il y a lieu de noter la convention-cadre de l'initiative gouvernementale relative à la formation de 3.300 médecins par an à l'horizon 2020. Cette convention, rappelons-le, avait été signée par MM. Mohamed Cheikh Biadillah, ex ministre de la Santé, Habib El Malki, ex ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, et Fathallah Oualalou, ex ministre des Finances et de la Privatisation, s'inscrit dans le cadre de l'action gouvernementale visant à pallier le manque de hautes compétences professionnelles.
Elle s'assigne pour objectif de porter de 900 à 3.300 le nombre de médecins formés annuellement, d'améliorer l'indice de la densité médicale de 5,1 à 10 médecins /10.000 habitants à l'horizon 2020 et de garantir une meilleure distribution des prestations médicales à travers le territoire national. C'est en tous les cas se que l'on peut espérer et souhaiter, mais entre espoir et réalité il y a souvent le vide.
Il ne suffit pas de former des médecins ou des infirmiers pour prétendre gommer les inégalités existantes entre régions, comme il ne suffit nullement de procéder à l'ouverture de nouvelles structures de santé pour prétendre remédier aux disparités dans l'accès aux soins.
Ces remarques touchent à l'un des fondements de la politique de santé dans notre pays. La carte sanitaire et les Schémas régionaux d'organisation sanitaire (SROS) sont des choix et des options qui vont permettre de redonner au service public de santé sa véritable valeur pour peu que nos responsables au niveau du département de la santé puissent entreprendre des actions qui visent à assurer aux citoyens l'accès aux soins dont ils ont réellement besoin loin de toutes les décisions nuisibles qui consistent à privilégier ceux qui sont proches, ceux qui appartiennent à tel parti politique et d'écarter tous les autres, c'est ce genre de décisions qui minent le secteur de la santé, qui créaient des divergences, des rancœurs et qui finissent par provoquer le découragement des professionnels de santé, surtout quand ils voient le parachutage de personnes incompétentes aux postes de décisions .
En conclusion, nous pouvons dire en notre âme et conscience que le secteur de la santé va mal. Le constat, établi depuis quelques années, s'est s'aggravé avec la multiplication des anachronismes. Plutôt que de sauvegarder un secteur moribond, on a fermé les yeux sur des pratiques qui, à terme, ont par achever la santé publique.
Il reste donc beaucoup à faire au sein de ce département qui est vital et sans lequel aucun développement ne peut se concevoir, car, comme chacun le sait, l'essor économique et culturel d'un pays reste tributaire de l'état de santé de sa population.


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