TICAD 9: Le Japon réitère une troisième fois sa non reconnaissance du polisario    Communication et RP : Le Maroc et la Mauritanie approfondissent leur collaboration militaire    ATIDI convie le Japon à accroître ses placements en Afrique lors de la TICAD-9 à Yokohama    Les provinces du sud marocain s'affirment comme un pôle pour le Sahel et l'Afrique de l'Ouest, écrit New African Magazine    Qui élit et qui est élu ? Les clés des législatives 2026    Innovation : l'Université Mohammed V brille au SVIIF 2025    Conflits d'intérêts : Des élus attribuent des marchés à leurs proches, la Cour des comptes enquête    Le Trésor place 800 millions de dirhams d'excédents    Le Maroc devance tous ses concurrents et devient premier fournisseur de myrtilles du Royaume-Uni avec 19 000 tonnes    Le prix du poulet s'envole dans plusieurs villes marocaines alors que la viande rouge demeure élevée    Le Maroc associe largement les communautés locales à ses projets énergétiques, dévoile un rapport de la fondation RES4Africa    Banques. Liquidité en léger recul et taux d'intérêt en baisse    Jacob Zuma félicite le Ghana pour son soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara : «L'Afrique ne doit plus être divisée pour le confort des étrangers, l'ère de la balkanisation du continent est terminée», a-t-il affirmé    Air Canada met fin à la grève de son personnel navigant    Fiorentina : Amir Richardson sur le départ ?    CHAN 2024 : Le Soudan rejoint les quarts de finale après un nul face au Sénégal    Kénitra: un mineur interpellé pouvoir tenté de voler en menaçant d'un "colis explosif"    Interpellation à Fès d'un faussaire présumé au cœur d'un réseau d'immigration clandestine    Le Maroc prend part à la clôture du cours des observateurs militaires des Nations unies au Kenya    Kénitra : Arrestation d'un mineur pour tentative de vol avec un faux colis explosif    Le Maroc consolide sa position comme puissance régionale au cœur de la rivalité internationale au Sahara et au Sahel    Agadir : Lancement du projet de sécurisation de l'eau potable à partir de la station de Tamri    Bournemouth signe l'international marocain Amine Adli    Foot africain : Hakimi bientôt en tête d'un prestigieux Top 3 !    Abdellah Ouazane dispute ses premières minutes en tant que professionnel    Afro basket U16 Kigali 2025 : Les Lionceaux repêchés    La singularité de l'opération humanitaire marocaine au profit de Gaza due au leadership et à la stature de SM le Roi (Jérôme Besnard)    Aide humanitaire à Gaza : SM le Roi, par Son influence personnelle et la place particulière qu'Il occupe, est le seul à pouvoir mener de pareilles actions (Christophe Boutin)    SM le Roi met à profit Son leadership pour sauver des vies à Gaza (Jean Marie Heydt)    Un Danois recherché par Interpol interpellé à Tanger    Les prévisions du mercredi 20 août 2025    Marruecos: Gracia real a favor de 881 personas    La police espagnole saisit 1,5 tonne de haschisch caché dans de fausses oranges du Maroc    «Atoman», le film marocain de super-héros arrive sur Amazon Prime Video    Laayoune : La délégation américaine a examiné la réduction des effectifs de la MINURSO    Maroc : Grâce royale au profit de 881 personnes    Moroccan women's futsal team prepares for World Cup with Xanxerê tournament in Brazil    Arrest made in connection with the rape of a minor at the Moulay Abdellah Amghar festival    Futsal : L'équipe féminine du Maroc au Brésil pour préparer le Mondial    Maroc : Une arrestation après le viol d'un mineur au moussem Moulay Abdellah Amghar    Le Maroc forme un pourvoi en cassation dans l'affaire Pegasus devant la Cour fédérale allemande de justice, audience le 11 novembre    Boualem Sansal, un homme libre    Interview avec Dr Aziz El Kobaiti : « Le soufisme invite chacun à agir avec justice et à servir la société »    Aziz Chikh, cet ambassadeur de la cuisine meknassie qui a fait élever sa cuisine au rang de gastronomie    « Les élèves du toit du monde » – teaser    Festival des Plages Maroc Telecom. Concerts et animations à Martil, Nador et Saïdia    La 21e édition de la FIL Panama, consacrant le Maroc comme invité d'honneur, a enregistré une affluence historique de plus de 108 000 visiteurs selon les organisateurs    El Jadida : Clap de fin des festivités du Moussem Moulay Abdallah Amghar    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le régime algérien et la malédiction de la dépendance massive aux hydrocarbures
Publié dans Barlamane le 16 - 11 - 2021

La baisse mondiale des cours du baril a entraîné à la fois un déficit de la balance commerciale et une pression sur la balance des paiements en Algérie.
L'économie algérienne restera pendant de nombreuses années encore largement dépendante des recettes d'exportation des hydrocarbures (pétrole et gaz naturel) dans lesquelles la part des ventes de gaz naturel est en progression rapide. Les députés algériens ont adopté en 2019, quelques mois avant la crise sanitaire, un projet de loi controversé afin de réformer le régime juridique et fiscal du secteur des hydrocarbures, dont se sont détournés les investisseurs étrangers. Depuis son adoption en conseil des ministres, le texte a suscité une virulente opposition en Algérie, où il est accusé de brader la richesse nationale aux multinationales, dans un contexte de contestation populaire massive du régime.
Pour l'année 2021, «le pays devrait enregistrer selon les données des douanes algériennes un surplus commercial de plus de cinq milliards de dollars. Cette année 2021 exporte les exportations seront supérieures aux importations. En 2020, en pleine épidémie mondiale de coronavirus le prix du baril était tombé à 9 dollars. Le PIB du pays a chuté de plus de 40% depuis 2014» écrit TV5 Monde.
«La santé de l'économie algérienne dépend fortement du niveau des prix des hydrocarbures» a affirmé l'économiste algérien, Camille Sari dans un entretien accordé à TV5 Monde. «Les revenus des exportations constituent un peu plus de 60% des recettes budgétaires de l'Etat algérien. Sans un prix élevé du baril de pétrole ou du prix du gaz, le gouvernement algérien doit puiser dans ses réserves pour payer les salaires des fonctionnaires ou les dépenses sociales», décrit l'économiste pour la chaîne.
Les réserves de change du régime algérien étaient estimées à plus de 200 milliards de dollars en 2014. Aujourd'hui, elles ne dépassent pas les 30 milliards de dollars.
«Le régime algérien dépend de cette manne pétrolière. C'est ce qu'il lui permet d'acheter une forme de paix sociale. Sous la présidence Bouteflika (1999-2019), le pouvoir avait reversé une partie des bénéfices de la rente pétrolière sous formes de subventions notamment sur les produits de première nécessité. Cette politique généreuse s'était alors arrêtée avec la chute des prix du baril et du gaz», explique Camille Sari.
«Les primes des professeurs d'université dépendent par exemple des ressources budgétaires de l'Etat. Avec la chute des prix du baril, ces primes ont cessé d'être versées, explique Camille Sari. Le pouvoir d'achat de nombreux algériens dépend des revenus de l'Etat, tirés eux-mêmes des ressources en pétrole et en gaz», poursuit-il.
Il est peu sûr que l'Etat algérien reprenne une politique sociale plus généreuse et relancer les salaires. «La consommation intérieure de gaz et de pétrole ne cesse d'augmenter en raison de la croissance démographique du pays» a pointé l'économiste.
«Les Algériens consomment un peu plus de 50% de la production en hydrocarbures du pays. Et cette part dans les années à venir ne devrait pas cesser d'augmenter. La production de gaz et de pétrole n'arrive pas à suivre l'augmentation de la demande intérieure, malgré les efforts du gouvernement», précise l'économiste. «Le mirage du gaz de schiste n'a pas fait long feu. Les projets d'exploitation sont aujourd'hui à l'abandon.»
«Entre l'augmentation de la consommation intérieure et la stagnation de la production de gaz et de pétrole, le volume des exportations d'hydrocarbures diminue de façon mécanique. L'Etat algérien doit toujours compter sur un prix plus élevé du baril de pétrole pour s'en sortir au niveau budgétaire» a-t-on mentionné.
Avec un baril à plus de 100 dollars dans les années 2000, le pouvoir algérien avait les marges de manœuvres nécessaires pour transformer l'économie du pays selon Camille Sari. «Mais rien n'a été fait. Le pays importe ses biens de première nécessité et n'exporte que des énergies fossiles», constate amer l'économiste.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.