Après les réactions du PJD, de la députée de la Fédération de gauche, du Syndicat national de la presse marocaine et de l'Association nationale des avocats au Maroc aux révélations de Hamid El Mahdaoui, la Commission provisoire de gestion de la presse et de l'édition a annoncé ce vendredi 21 novembre, dans un communiqué, avoir décidé de porter plainte contre le journaliste. L'instance souligne que publier ou diffuser des extraits d'une réunion interne constitue une violation de la loi. Elle rappelle que les délibérations sont confidentielles, conformément au règlement intérieur du Conseil national de la presse, et en particulier à son article 18. La Commission affirme également que diffuser le contenu de réunions internes ou des images de personnes sans leur consentement est illégal et n'a aucun lien avec la liberté de la presse ou d'expression. Le communiqué précise que certains propos attribués dans la vidéo publiée par El Mahdaoui sur sa chaîne YouTube à certains membres du Comité d'éthique sont «inexacts», «déformés et fabriqués de toutes pièces».