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Tramway of life
Publié dans Les ECO le 04 - 02 - 2010


Je suis sûr que ce billet, une fois n'est pas coutume, va plaire à tout le monde. Et je vous assure que ça ne me plaît pas du tout. C'est quand même mon image - mon «fonds de commerce» pourraient dire certains - qui est en jeu. Non, je ne le fais pas exprès, et je ne me suis pas converti, du moins pas encore, à l'idéologie du consensus mou et de l'unanimisme doux. C'est tentant, mais ce n'est pas encore le moment. Mais il se trouve, un peu malgré moi, que je partage avec un grand nombre parmi vous, l'espace public urbain et plus précisément, les rues, les artères et les avenues. Comme chacun sait ou ne sait pas, je réside et je vis à Casablanca depuis presque toujours. Mais je vais vous dire sans détour que non seulement je n'en ai jamais tiré une quelconque fierté, mais en plus, c'est une ville que je ne supporte plus. Je ne doute pas une seconde que Casablanca, cette ville, paraît-il, mythique, ne manque pas de charme, et comme grande métropole, elle offre un certain nombre d'atouts, notamment dans les domaines de la culture, des arts et des loisirs. Il est vrai aussi qu'avec sa célèbre côte et son front de mer, elle constitue un lieu privilégié de villégiature et de détente. Enfin, je ne pourrais pas nier que je reste très attaché à certains de ses quartiers, et en particulier à celui des Habous, ce merveilleux quartier qui a bercé mon enfance et excité ma jeunesse. Mais, justement, mon malaise c'est que je n'arrive plus à profiter de tous ces avantages, tellement je ne peux plus circuler normalement. Dire, aujourd'hui, que la circulation à Casablanca est un calvaire, ce n'est plus une affirmation, c'est un euphémisme. Et ce phénomène n'est pas récent. Je me souviens toujours qu'à chaque fois que je disais à un ami – ou une amie – que j'habite à Casablanca, sa première réaction, c'était de me plaindre. «Le pauvre ! Mais, comment tu fais pour supporter toute cette circulation ?». Mais, mes chers amis, je ne la supporte pas, je la subis. Aujourd'hui, franchement, je n'en peux plus. Avant, c'était assez pénible et désagréable. Aujourd'hui, c'est devenu in-fer-nal ! On va me dire que c'est «conjoncturel» et que c'est à cause des travaux de réalisation du tramway. Moi, je veux bien croire tout ce qu'on veut et que le jour où le tram sera sur les rails, tout ça ne sera plus qu'un mauvais souvenir. D'accord, mais vous croyez qu'on va pouvoir résister jusqu'à la date fatidique et hypothétique du 12/12/2012 ? Moi, je suis sûr que je pourrais survivre jusque-là. Je ne sais pas comment doit être l'enfer au juste, mais je ne crois pas que la circulation y soit pire qu'à Casablanca. En tout cas, là-bas, au moins, personne n'osera brûler les feux de peur d'être renvoyé à son foyer. Blague à part, et justement en parlant des feux, ceux qui sont censés régler la circulation de Casablanca, quand ils fonctionnent, servent plus pour le décor que pour la conduite. Et si jamais vous vous aventurez à les respecter, surtout, en cas d'embouteillage, vous risquez de subir les foudres de tous les fous furieux, aussi bien ceux qui vous suivent que ceux qui vous font face. Tous vont se liguer contre vous et vous devenez subitement leur ennemi juré. Klaxons et injures fuseront de partout. Et si vous osez rouspéter, alors là, vous avez de fortes chances d'être livré à la vindicte populaire. Oui, parce que dans ce type d'affaires, pour «le peuple» des conducteurs, et même quelquefois pour l'agent chargé, théoriquement, de veiller à la fluidité de notre parcours, celui qui a tort, c'est toujours celui qui, souvent minoritaire, persiste à respecter ce que renie allègrement la majorité. Tiens ! ça ressemble un peu à l'état actuel de notre démocratie...

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