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Entretien avec Redallah Abdelouafi, chargé de la sauvegarde du patrimoine écrit de Mokhtar Soussi : Une Fondation pour rassembler le patrimoine de Mokhtar Soussi
Publié dans L'opinion le 01 - 03 - 2014

Redallah Abdelouafi fils, de Mokhtar Soussi, se charge de la publication du patrimoine écrit de l'historien du Souss. Il a organisé à l'occasion de la tenue de la manifestation commémorant le cinquantenaire de la mort de Mokhtar Soussi à Casablanca, une exposition de manuscrits anciens et des livres publiés. Entretien :
L'opinion : Quel bilan de votre activité pour la sauvegarde du legs de Mokhtar Soussi ?
Redallah Abdelouafi : Depuis les années 1980 nous publions les manuscrits inédits de Sidi Mohamed Mokhtar Soussi qui est mort le 17 novembre 1963. Depuis sa mort aucun des ses livres ne fut publié jusqu'aux années quatre-vingt en dehors de « Illigh qadimane wa hadithane » que feu SM Hassan II avait fait publier par l'Imprimerie royale en 1966. Ce n'est qu'en 1982 que nous avons commencé le travail d'édition avec la première publication « Mo'taqal as-sahra' » premier tome, ouvrage où l'auteur raconte son emprisonnement par les autorités du Protectorat de 1952 à 1954 dans les pénitenciers de Tinjdad et Aghbalou Nkrous avec cinquante autres nationalistes dont il brosse le portrait. Cette publication fut suivie par d'autres dans les mêmes années quatre-vingt. C'était une période très difficile du fait que la culture et le domaine de l'édition en particulier, ne connaissaient pas le même développement qu'aujourd'hui à cause du manque d'instituts et d'universités, du nombre très réduit des travaux de recherche. Depuis le début des années 2000, les livres que nous avions publiés dans les années quatre-vingts ont commencé à donner un grand écho, surtout la période actuelle, car les gens commencent aujourd'hui à demander après les ouvrages de Mokhtar Soussi, des jeunes commencent aussi à chercher à savoir qui était Mokhtar Soussi. Certains d'entre eux n'auraient connu cette personnalité qu'à travers le programme du Bac à une certaine époque révolue. L'intérêt est aujourd'hui assez remarquable d'autant que Mokhtar Soussi est incontournable pour toute recherche sur la région du Souss sur le plan historique. En plus les Soussis commencent à s'intéresser à la dimension culturelle de leur patrimoine local. C'est ce qui nous a poussés à nous retrousser les manches pour publier plusieurs ouvrages restés inédits. Ainsi au cours des quatre dernières années nous sommes arrivés à la publication de dix ouvrages. Et il reste de nombreux autres ouvrages sous forme de manuscrits inédits. Même « Maâssoul » ouvrage encyclopédique qui est l'épine dorsale des œuvres de Mokhtar Soussi, va faire l'objet de publication au cours de l'été prochain in chaa Allah. On sait que le « Maâssoul » est un ouvrage en vingt volumes et nous allons le publier tel qu'il avait été publié à l'origine.
L'opinion : Cet ouvrage est-il beaucoup demandé ?
Redallah Abdelouafi : En effet, car c'est un livre qui avait été publié mais épuisé depuis des lustres. On ne trouve plus cet ouvrage sauf chez des collectionneurs et le prix de l'édition originale peut dépasser les dix mille dirhams. C'est une édition qui remonte au début des années soixante entre 1960 et 1963, soit avant la mort de l'auteur. Il l'avait publié à son compte ainsi que d'autres ouvrages. Pour subvenir aux frais d'impression, il avait vendu une maison, une villa qu'il possédait à Rabat ainsi que sa bibliothèque particulière. Et puis il affectait une bonne partie de son salaire pour le même objectif. Il avait pu publier environ une trentaine d'ouvrages dont le fameux « Maâssoul » en trois ans et demi environ. Nous espérons que Dieu nous aidera pour pouvoir publier dans de bonnes conditions les ouvrages, ceux qui sont à rééditer et ceux qui sont encore inédits.
L'opinion : Par rapport aux difficultés du passé, vous êtes donc plus optimiste aujourd'hui ?
Redallah Abdelouafi : Je l'ai toujours été, je suis au service de ce legs familial depuis plus de trente ans. C'est vrai que je suis optimiste aujourd'hui plus que dans le passé. Dans le passé il nous arrivait de publier des livres qui ne trouvaient pas de lecteurs. Actuellement chaque livre parvient à trouver ses lecteurs et en un an à deux ans le tirage est épuisé. C'est le baromètre qui nous permet d'observer un intérêt grandissant, différemment de ce qui se passait il y a une vingtaine d'année. Il y a un intérêt, j'ignore si c'est le cas pour d'autres livres mais pour le patrimoine de Mokhtar Soussi il y a aujourd'hui un intérêt, un lectorat fidèle à l'affût. C'est peut-être parce qu'il s'agit de la seule référence pour les recherche dans la région du Souss.
L'opinion : On parle d'une vingtaine de livres manuscrits de Mokhtar Soussi inédits...
Redallah Abdelouafi : Oui, peut-être davantage, trente et plus. D'autre part les livres déjà publiés sont tous épuisés. La tâche n'est pas facile.
L'opinion : Jusqu'à présent combien
d'ouvrages de Mokhtar Soussi sont publiés ?
Redallah Abdelouafi : Environ trente titres dont certains constitués de plusieurs tomes comme l'encyclopédie « Maâssoul ». Ils traitent de différentes disciplines : l'Histoire, voyages rihla comme «Khilal Jazoula », littérature, patrimoine oral comme « Min afouah ar-rijal » dont Mokhtar Soussi a publié deux tomes de son vivant et il en reste sept inédits. Les disciplines les plus prépondérantes quantitativement parlant c'est l'Histoire, les tarajims (biographies) et la littérature. Il a aussi des contributions écrites dans le domaine religieux. Il a laissé aussi un patrimoine audio, des causeries du Ramadan qui étaient diffusées à la radio, soit pas moins de 90 causeries.
L'opinion : Plus précisément quelles sont les œuvres que vous comptez publier prochainement ?
Redallah Abdelouafi : L'année dernière 2013 j'ai publié trois ouvrages le premier « Attarida fi charhi qaçidat al'açida » c'est un poème plaisant qui traite du plat traditionnel de la campagne soussi, a'çida, constituée de maïs bouillie avec du lait et de l'huile d'argan. Le poème comprend 76 vers. Il avait été publié dans le premier tome du « Maâssoul ». Mokhtar Soussi a adjoint au poème des explications et le contexte d'écriture qui correspond à la période de son exil par les autorités coloniales françaises dans son pays natal et c'était une période de famine. Le deuxième livre « Qata'if al-lata'if » qui est un recueil de contes et d'historiettes. Le troisième ouvrage est « Lubbo al-fawa'id » un recueil des témoignages des personnalités, amis et élèves lors de la commémoration du 40ème jour de la mort de Mokhtar Soussi au Théâtre Mohammed V à Rabat le 29 décembre 1963 avec un discours de feu SM Hassan II. Ces témoignages d'oraisons funèbres accompagnés des documents iconographiques n'ont jamais été publiés depuis ce temps-là. J'ai pensé bien faire de les rassembler en contactant parfois les auteurs encore vivants et de publier le tout à l'occasion du 50ème anniversaire de la mort de Mokhtar Soussi.
Actuellement nous travaillons pour l'édition du livre « Al-Mou'allifoune as-ssoussiyoune » (auteurs soussis) du 6ème siècle de l'Hégire à la moitié du quatorzième. Les quatre livres que je viens de citer sont publiés pour la première fois.
L'opinion : Est-ce que vous faites appel à d'autres personnes pour ce travail éditorial étant donné qu'il s'agit de manuscrits ?
Redallah Abdelouafi : J'effectue le travail tout seul. J'ai fait mes études entièrement en arabe et grâce à l'expérience depuis le début des années 1980, je devais avoir vingt ans au plus, j'ai pu parvenir, en travaillant sur le tas, à réaliser avec fidélité l'édition des livres. Je peux dire que l'âme de notre père circule en nous et Dieu guide nos pas pour exaucer les vœux du père. Et puis il faut savoir que parmi les particularités des manuscrits de Mokhtar Soussi c'est une écriture simple et claire, aérée, lisible et comble de chance il n'y a pratiquement pas de fautes !
L'opinion : En quoi consiste l'exposition organisée à l'occasion du cinquantenaire de la mort de Mokhtar Soussi ?
Redallah Abdelouafi : C'est une exposition de manuscrits assez diversifiée avec plus de vingt huit pièces. Dans un rayon nous avons placé des documents appartenant à la famille des Ida Ou Semlal qui est l'axe de la manifestation du 23 février, manuscrits de cette famille et certaines correspondances. Une partie de l'exposition est spécifiquement consacrée au fonds manuscrits de Mokhtar Soussi. Nous avons dépoussiéré un grand nombre de documents manuscrits qui sont montrés au public pour la première fois avec nombre de documents de la bibliothèque Mokhtar Soussi comprenant ses propres écrits mais aussi des manuscrits d'autres auteurs soussis qu'il gardait précieusement dans sa bibliothèque.
Dans l'exposition nous avons montré des spécimens de ses manuscrits originaux écrits de sa main, ce qui montre cette écriture facile à lire. Nous avons aussi présenté des spécimens de livres publiés par Mokhtar Soussi avant sa mort. Nous avons exposé ses photos, des spécimens de manuscrits de ses poésies, de conférences, des correspondances. Dans un rayon nous avons montré ses rapports avec les trois Rois Mohammed V, Hassan II et le Roi Mohammed VI qui a accordé un intérêt particulier à Mokhtar Soussi en nommant une promotion d'officiers des FAR à l'occasion de la fête du Trône du nom de Mohamed Mokhtar Soussi, ensuite il a donné le même nom au barrage Chakoukane région de Taroudant.
L'opinion : Quel a été la part de votre mère dans la
sauvegarde du legs ?
Redallah Abdelouafi ; Je crois qu'il a été capital. Hajja Safia Tazerwalti avait été d'une aide très précieuse pour Mokhtar Soussi. Elle l'a accompagné dans ses combats. Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelait « oum talaba » car c'est elle qui, quand Mokhtar Soussi enseignait, hébergeait élèves et étudiants, les vêtait, les nourrissait, ne ménageait aucun effort pour leur garantir les conditions, les meilleurs, pour les études au point que les étudiants la tenaient pour leur deuxième mère. Comme si sa présence bienfaitrice était une protection en soi. Elle est morte en 2005.
Pour ma part c'est elle qui m'a fait aimer ces livres le seul héritage légué par mon père. A chaque fois elle m'en parlait, toujours en tachelhit, elle me conseillait de sauvegarder l'héritage de notre père, de l'entourer du plus grand soin. C'est elle qui a préservé l'unité de la famille autour des mêmes principes et objectifs pour sauvegarder le legs paternel et faire en sorte qu'il passe à la postérité.
Je remercie encore une fois l'association Tagdicht qui a été la première à penser à la commémoration du cinquantième anniversaire de la mort de Mokhtar Soussi. D'autres événements similaires sont prévus un autre à Casablanca et un troisième à Marrakech et probablement un quatrième à Taroudant. Je remercie toutes les bonnes volontés pour leur fidélité à la mémoire de Mokhtar Soussi.
L'opinion : Comment Mokhtar Soussi a-t-il décidé
de publier à ses frais ses ouvrages ?
Redallah Abdelouafi : Il semble qu'arrivé à un certain âge, il se soit convaincu que s'il ne s'occupait pas lui-même de la publication de ses ouvrages pendant qu'il était encore en vie, il serait difficile de le faire après sa mort. La publication du dernier tome du « Maassoul » a coïncidé avec le moment où il était à l'hôpital. A quelqu'un qui lui avait rendu visite quelque temps avant sa mort, Mokhtar Soussi a confié sa joie de voir enfin son ouvrage « Maâssoul » entièrement publié. Apparemment c'étaient parmi ses dernières préoccupations de voir sortir de l'imprimerie un livre qui rend hommage à sa terre et son pays avant qu'il ne rende le dernier soupir.
L'opinion : Quel âge aviez-vous à ce moment-là ?
Redallah Abdelouafi : A la mort de mon père j'avais deux ans et demi. Je suis né en 1961 tandis que mon père est mort en 1963. Même les traits de son visage je ne m'en souviens pas.
L'opinion : Comment vous en êtes-vous venus à remplir la tâche difficile et pleine d'embûches d'éditeur de l'héritage paternel ?
Redallah Abdelouafi : A partir du début des années 1980, j'ai commencé à m'intéresser aux manuscrits et trouvais que c'était anormal et injuste de ne pas s'en occuper et de laisser cet héritage en l'état. D'autant que notre mère nous incitait tout le temps à faire quelque chose. C'est pourquoi nous avons commencé à nous battre pour publier des livres inédits. Nous avons sorti le premier livre inédit « Mu'taqal assahra » premier tome en 1982 tandis que le deuxième tome n'est sorti qu'en 2011, soit trente ans après ! Par contre depuis 1982 nous avons publié d'autres livres. Aussi des livres en dehors de Mokhtar Soussi comme ce fut le cas de Cheikh Sidi Haj Ali Derkaoui mort en 1910, le père de Mokhtar Soussi notre grand-père qui était cheikh de la Tariqa Derkaouia au Sud. Il est auteur de plusieurs livres dont « Kitab al-amir » écrit en tachelhit avec transcription en caractères arabes, il parle des rituels de dévotion, il est traduit du livre « elKabir » du Cheikh al-Amir al-Misri. Mais le texte en tachelhit n'est pas une simple traduction, c'est plutôt une adaptation avec nombreux ajouts ce qui en fait au final autre chose, soit un livre bien plus important que le texte d'origine. C'est un livre qui était lu dans les medersas anciennes. Nous avons publié ce livre en 1985. Du fait de l'énorme difficulté que pose son écriture nous avons opté pour reproduire le manuscrit tel quel après l'avoir scanné. Ce livre en tachelhit a été traduit en arabe « Al-Iksir fi i'adati tarjamati kitab al-amir ». Ensuite nous avons publié d'autres livres du même auteur.
L'opinion : Est-ce que la création d'une bibliothèque n'a pas été envisagé pour rassembler les œuvres et les manuscrits, par exemple dans la région d'Ida Ou Semlal ?
Redallah Abdelouafi : Cela fait trente ans que nous vivons ainsi, nous n'avons cessé d'appeler à la création d'une fondation pour rassembler le legs de Mokhtar Soussi afin que quiconque puisse sans difficulté visiter le lieu et prendre connaissance de ce patrimoine mais nos appels ont été vains jusqu'à présent.


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