À l'occasion de son soixante-deuxième anniversaire, le roi Mohammed VI est décrit par le site espagnol Moncloa comme l'architecte d'un changement profond qui a transformé le Maroc en un quart de siècle. Depuis son accession au trône en 1999, son règne est présenté comme une trajectoire où se conjuguent vision stratégique, sens social et proximité avec son peuple. Le média rappelle que «dès sa jeunesse comme prince héritier, il s'était distingué par un caractère serein, empreint de sagesse et de sensibilité sociale, des qualités qui laissaient présager une manière de gouverner particulière dans un pays qui connaissait alors de grandes mutations». Une action sociale fondée sur la dignité et la cohésion Le site souligne que «conscient qu'il ne saurait y avoir de progrès sans justice sociale, le souverain lança en 2005 l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), conçue comme un projet structurant pour combattre la pauvreté et l'exclusion et pour améliorer les conditions de vie des plus vulnérables». Pour illustrer cette orientation, Moncloa relève que «cette politique a permis la construction d'écoles, d'hôpitaux et de centres de santé dans des régions reculées, tout en favorisant des programmes de soutien destinés aux femmes et aux jeunes». Le résultat fut, selon la même source, «des avancées tangibles dans le domaine de l'équité sociale et du développement humain». Une économie portée par de grands chantiers Sur le plan économique, Moncloa écrit que «le Maroc s'est affirmé comme pays émergent grâce à des projets emblématiques de grande envergure». Le texte cite notamment «le train à grande vitesse Al Boraq et le port de Tanger Med, devenu la première plateforme logistique du continent africain». À cet essor s'ajoute une politique énergétique novatrice. Selon le site, «le complexe solaire de Ouarzazate et les parcs éoliens répartis dans tout le pays témoignent du choix du Maroc en faveur de la durabilité, de la sécurité énergétique et de la lutte contre le changement climatique». Le Sahara et l'action diplomatique En abordant la question du Sahara, le média espagnol observe que «cette région, au-delà de sa dimension politique, est devenue un moteur de développement économique grâce aux investissements dans les infrastructures, les réseaux routiers et les services essentiels, qui ont amélioré la vie quotidienne de la population». Parallèlement, «la diplomatie royale a pérennisé la souveraineté nationale par une ligne proactive, équilibrée et mesurée, fixant la place du Maroc sur la scène internationale». Cette influence s'est également affirmée sur le plan multilatéral. Moncloa souligne que «le retour de Rabat à l'Union africaine symbolisa la réintégration pleine et entière du Maroc dans la dynamique continentale, avec un renforcement des liens économiques et politiques avec de nombreux pays africains». Toujours selon le site, «Rabat a maintenu une politique indépendante, multipliant ses partenariats stratégiques en Europe, en Amérique et en Asie, tout en participant à des accords de portée mondiale, tels que les Accords d'Abraham, sans jamais se départir de son attachement historique à la cause palestinienne». Une réforme politique et une proximité constante Sur le plan institutionnel, Moncloa insiste sur le fait que «les réformes constitutionnelles de 2011 élargirent les prérogatives du Parlement et du gouvernement, affirmèrent les droits fondamentaux et consolidèrent le principe de séparation des pouvoirs». Au-delà de ces évolutions, l'image du monarque est marquée par un style de gouvernance jugé proche de ses concitoyens. Le média ibérique cite l'homme d'affaires hispano-marocain Rachad Andaloussi, qui affirme que «le peuple marroquin exprime à l'égard du roi Mohammed VI une reconnaissance qui dépasse les générations, voyant en lui non seulement un monarque mais aussi un guide ayant su allier modernité et fidélité à l'identité nationale». Cette reconnaissance est perçue comme une transmission de valeurs et de continuité. Comme le rappelle Moncloa, «cette continuité trouve aussi son reflet dans le prince héritier Moulay El Hassan, qui grandit sous la conduite et l'enseignement de son auguste père, se préparant à incarner, à son tour, les mêmes valeurs de service et de leadership pour le pays». L'article conclut en relevant que «au fil de vingt-cinq années de règne, le roi Mohammed VI n'a pas seulement accompagné les transformations de son pays : il en fut le moteur, façonnant un Maroc émergent, respecté et plus présent que jamais sur la scène internationale».