Dans les salons feutrés du ministère russe des Affaires étrangères, à Moscou, il ne s'est pas joué une simple rencontre protocolaire, mais un moment de bascule discret dans le cours de la diplomatie mondiale. En accueillant Nasser Bourita, Sergueï (...)
Au commencement, il y avait la promesse. Celle d'une génération qui refusait la résignation, qui osait dire non au silence, non à l'attente, non à l'injustice tranquille. Une génération qui, d'une même voix, réclamait l'essentiel : une école qui (...)
Le Maroc ne ploie pas sous le poids du destin, mais sous celui des inconséquences humaines. Ce n'est pas la fatalité qui l'épuise, mais la légèreté de ceux qui, investis de responsabilité, ont trahi l'esprit du service pour s'abandonner à la routine (...)
Depuis plusieurs jours, notre pays traverse une zone de turbulences où se mêlent légitime indignation sociale et offensive informationnelle savamment orchestrée. Ce qui s'annonçait comme un mouvement de protestation citoyenne s'est trouvé parasité (...)
Il est des nuits qui ne noircissent pas seulement le ciel, mais l'âme d'une nation. Des nuits où les flammes ne consument pas que des poubelles ou des vitrines, mais les derniers restes d'illusions et la conscience collective d'un pays. Ces derniers (...)
À l'ONU, les mots sont des armes. Omar Hilale, représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, le sait mieux que quiconque. Ce n'est ni par l'esclandre ni par la surenchère que le diplomate marocain s'impose, mais par la rigueur (...)
Il fut un temps où parler en public supposait une certaine gravité. On préparait ses mots, on pesait ses idées, on cherchait même une légitimité. Aujourd'hui, il suffit d'un smartphone, d'une connexion et d'un soupçon d'impudeur pour devenir « (...)
Dans le vacarme hystérique des réseaux sociaux, quelques voix hostiles aboient plus qu'elles ne pensent, critiquent plus qu'elles ne proposent. Crispés dans une opposition automatique, stérile, lucrative, elles ne cherchent ni le progrès ni le (...)
Il suffit d'assister à la fin d'un match pour comprendre l'ampleur du désastre. Dans nos stades, dans nos rues, ce sont des foules de jeunes déboussolés, déchaînés, livrés à eux-mêmes. Les gradins se transforment en champs de bataille, les trottoirs (...)
Le voile des ambiguïtés se dissipe, les postures dilatoires s'essoufflent. En ce 5 septembre, au cœur d'un échange à haute intensité diplomatique avec Staffan de Mistura, envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, (...)
Messieurs Ayad et Bobin,
On en arrive donc à la fin. Votre accroche « Paris vaut bien une messe, Casablanca vaut bien une fatwa » est une trouvaille de café du commerce, pas une analyse. Vous parlez « d'entorse au rite » comme si le Maroc vacillait (...)
Messieurs Ayad et Bobin,
Votre entrée en matière se veut grave, mais elle sonne creux. Vous annoncez des « secrets de palais », et le lecteur découvre... un carnet mondain. À vous lire, l'Etat marocain se réduit à un plan de table : qui dîne, qui (...)
Messieurs Ayad et Bobin,
Fidèle à sa tradition estivale, Le Monde s'est offert son feuilleton : après les romances sur sable fin, voici la monarchie marocaine transformée en opérette de pacotille, kilims flamboyants et décapotables en arrière-plan. (...)
Messieurs Ayad et Bobin,
Troisième épisode, même recette, posture condescendante, imagerie d'Orient pour salons parisiens, et une mise en scène qui tient plus du soap médiatique que de l'enquête. Vous promettez une radiographie d'un quart de siècle (...)
Lettre ouverte à Christophe Ayad et Frédéric Bobin
Messieurs,
Vous persistez, vous signez... et vous psychanalysez. Après un premier épisode, voici le deuxième : toujours la même posture condescendante, toujours le même fil narratif. Après avoir (...)
Fin de règne ? Oui celle du Monde 1/6
Le Monde a trouvé son filon et son fonds de commerce : ressasser l'éternel scénario d'un Maroc prétendument à l'agonie, d'un « trône chancelant », d'un Roi « épuisé » et d'une monarchie à bout de souffle. La (...)
Il y a des rois qui bâtissent des palais. Lui, a choisi d'élever un peuple et de rebâtir un lien. Pas seulement avec l'Etat mais avec la patrie, avec le sentiment d'appartenir à une histoire qui nous dépasse.
Chaque fête du Trône, on aligne les (...)
Quand l'histoire se décide à parler, elle ne chuchote pas, elle gifle, les slogans se taisent alors. Et ce 30 juillet à Alger, le claquement a résonné dans ces salons où l'on entretient les mirages de grandeur comme on polit des reliques (...)
À l'occasion de la Fête du Trône et du 26e anniversaire de l'accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône, MAROC DIPLOMATIQUE a réalisé un entretien exclusif avec M. Luís Filipe Tavares, ancien ministre des Affaires Etrangères et de la (...)
Il est des dates où l'on ne célèbre pas simplement le passage du temps, mais la densité du chemin parcouru. Il est des dates qui dépassent les calendriers, des fêtes qui ne se contentent pas de rythmer l'année mais qui, à elles seules, portent une (...)
Avec le Roi Mohammed VI, le ton est donné dès les premiers mots. Ses discours ne sont jamais de simples bilans, ils ne s'arrêtent pas sur le passé, ils dessinent l'avenir. Celui du 26e anniversaire de la Fête du Trône, dense et stratégique, a cette (...)
Face aux grandes mutations numériques mondiales, le Maroc ne veut plus subir l'innovation, il entend la piloter. À l'occasion des premières Assises nationales de l'intelligence artificielle, organisées sous son impulsion, la ministre déléguée (...)
Le 30 juillet n'est pas une date de plus dans le calendrier protocolaire. C'est un rendez-vous avec l'Histoire. Un moment de lucidité nationale et de vérité, un miroir tendu à notre conscience collective. La Fête du Trône, au Maroc, n'est ni (...)
Torre Pacheco. Jadis havre agricole baigné de soleil dans le sud de l'Espagne, aujourd'hui nom entaché, gravé au fer rouge dans l'actualité européenne comme un sinistre avertissement. En quelques jours, cette bourgade tranquille de Murcie est (...)
Il y a des scènes qui, même dans l'austérité d'un Sénat feutré, claquent comme des gifles pour la simple raison qu'elles disent tout haut ce que tant de gens pensent tout bas. Le mercredi 10 juillet 2025, au cœur du Palais du Luxembourg, c'est une (...)