Il suffit d'assister à la fin d'un match pour comprendre l'ampleur du désastre. Dans nos stades, dans nos rues, ce sont des foules de jeunes déboussolés, déchaînés, livrés à eux-mêmes. Les gradins se transforment en champs de bataille, les trottoirs (...)
Le voile des ambiguïtés se dissipe, les postures dilatoires s'essoufflent. En ce 5 septembre, au cœur d'un échange à haute intensité diplomatique avec Staffan de Mistura, envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, (...)
Messieurs Ayad et Bobin,
On en arrive donc à la fin. Votre accroche « Paris vaut bien une messe, Casablanca vaut bien une fatwa » est une trouvaille de café du commerce, pas une analyse. Vous parlez « d'entorse au rite » comme si le Maroc vacillait (...)
Messieurs Ayad et Bobin,
Votre entrée en matière se veut grave, mais elle sonne creux. Vous annoncez des « secrets de palais », et le lecteur découvre... un carnet mondain. À vous lire, l'Etat marocain se réduit à un plan de table : qui dîne, qui (...)
Messieurs Ayad et Bobin,
Fidèle à sa tradition estivale, Le Monde s'est offert son feuilleton : après les romances sur sable fin, voici la monarchie marocaine transformée en opérette de pacotille, kilims flamboyants et décapotables en arrière-plan. (...)
Messieurs Ayad et Bobin,
Troisième épisode, même recette, posture condescendante, imagerie d'Orient pour salons parisiens, et une mise en scène qui tient plus du soap médiatique que de l'enquête. Vous promettez une radiographie d'un quart de siècle (...)
Lettre ouverte à Christophe Ayad et Frédéric Bobin
Messieurs,
Vous persistez, vous signez... et vous psychanalysez. Après un premier épisode, voici le deuxième : toujours la même posture condescendante, toujours le même fil narratif. Après avoir (...)
Fin de règne ? Oui celle du Monde 1/6
Le Monde a trouvé son filon et son fonds de commerce : ressasser l'éternel scénario d'un Maroc prétendument à l'agonie, d'un « trône chancelant », d'un Roi « épuisé » et d'une monarchie à bout de souffle. La (...)
Il y a des rois qui bâtissent des palais. Lui, a choisi d'élever un peuple et de rebâtir un lien. Pas seulement avec l'Etat mais avec la patrie, avec le sentiment d'appartenir à une histoire qui nous dépasse.
Chaque fête du Trône, on aligne les (...)
Quand l'histoire se décide à parler, elle ne chuchote pas, elle gifle, les slogans se taisent alors. Et ce 30 juillet à Alger, le claquement a résonné dans ces salons où l'on entretient les mirages de grandeur comme on polit des reliques (...)
À l'occasion de la Fête du Trône et du 26e anniversaire de l'accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône, MAROC DIPLOMATIQUE a réalisé un entretien exclusif avec M. Luís Filipe Tavares, ancien ministre des Affaires Etrangères et de la (...)
Il est des dates où l'on ne célèbre pas simplement le passage du temps, mais la densité du chemin parcouru. Il est des dates qui dépassent les calendriers, des fêtes qui ne se contentent pas de rythmer l'année mais qui, à elles seules, portent une (...)
Avec le Roi Mohammed VI, le ton est donné dès les premiers mots. Ses discours ne sont jamais de simples bilans, ils ne s'arrêtent pas sur le passé, ils dessinent l'avenir. Celui du 26e anniversaire de la Fête du Trône, dense et stratégique, a cette (...)
Face aux grandes mutations numériques mondiales, le Maroc ne veut plus subir l'innovation, il entend la piloter. À l'occasion des premières Assises nationales de l'intelligence artificielle, organisées sous son impulsion, la ministre déléguée (...)
Le 30 juillet n'est pas une date de plus dans le calendrier protocolaire. C'est un rendez-vous avec l'Histoire. Un moment de lucidité nationale et de vérité, un miroir tendu à notre conscience collective. La Fête du Trône, au Maroc, n'est ni (...)
Torre Pacheco. Jadis havre agricole baigné de soleil dans le sud de l'Espagne, aujourd'hui nom entaché, gravé au fer rouge dans l'actualité européenne comme un sinistre avertissement. En quelques jours, cette bourgade tranquille de Murcie est (...)
Il y a des scènes qui, même dans l'austérité d'un Sénat feutré, claquent comme des gifles pour la simple raison qu'elles disent tout haut ce que tant de gens pensent tout bas. Le mercredi 10 juillet 2025, au cœur du Palais du Luxembourg, c'est une (...)
Certaines poignées de main ne scellent pas un accord, elles déplacent des plaques tectoniques. Ce 15 juillet 2025, à Rabat, lorsque Jacob Zuma a traversé le seuil du ministère marocain des Affaires étrangères, l'ancien président sud-africain n'a pas (...)
Le temps des mirages est révolu. Le Sahara marocain n'est plus une affaire en suspens, c'est une vérité qui s'impose, et qu'il faut désormais consacrer. L'évidence est qu'il y a un moment, dans toute histoire, où l'on ne négocie plus. On acte, on (...)
La déclaration du chef du gouvernement, ce lundi 7 juillet, devant le Parlement, a eu de l'allure. Costume bien taillé, regard droit, voix grave. Il a parlé de santé. Un ton posé, des chiffres précis, une vision globale. À l'horizon 2026, le Maroc (...)
Dans quelques mois, la ville de Belém, au nord du Brésil, accueillera la trentième Conférence des Nations unies sur le climat. Comme à chaque édition, les délégations des Etats du monde entier s'y rendront pour réaffirmer leur engagement en faveur (...)
Rabat, cimetière Chouhada, samedi 5 juillet 2025.
La lumière de l'après-Asr caresse les cyprès ; un silence dense accompagne le cortège. À la lisière des rangées de notables et d'anonymes venus « simplement lui dire merci », on devine une forme de (...)
La diplomatie repose sur des signaux, des déclarations, des choix assumés, et parfois, sur des ruptures nettes avec le passé. La visite officielle à Rabat de la ministre équatorienne des Relations extérieures et de la Mobilité humaine, Mme Gabriela (...)
Il fut un temps, pas si lointain, où les esplanades de Rabat vibraient sous une même cadence et battaient comme un seul cœur. La musique ouvrait alors des portes, les corps se répondaient, l'émotion circulait sans facture. Aujourd'hui, place au (...)
Nous vivons une époque trouble, où les repères s'effacent, où l'absurde côtoie l'indécent, où la vérité se dilue dans les échos artificiels du tumulte ambiant, où la parole juste est asphyxiée par la cacophonie des ambitions sans honneur. Une époque (...)